top of page

Pour aller plus loin

Ce qui vous sabote vous a protégé pendant des années

  • Photo du rédacteur: Elian Vermeulen
    Elian Vermeulen
  • 1 mai
  • 1 min de lecture

Vous le sentez bien, ce moment où quelque chose bloque. Ce n’est pas une crise. C’est juste un frein diffus. Une décision reportée. Une énergie qui stagne. Et pourtant, vous avez compris des choses. Vous avez déjà mis des mots, creusé, parlé. Mais malgré tout… vous restez figé. Et si ce n’était pas un manque de volonté ? Et si ce blocage avait une fonction ? Parce que oui, ce qui freine, parfois, c’est aussi ce qui protège. On croit souvent qu’il faut "se forcer", qu’il suffit de dépasser ses résistances. Mais ce n’est pas si simple. Parce que ces résistances là, ce sont parfois des réflexes de survie. Se couper de ses émotions pour ne pas se faire déborder. Dire oui trop vite pour éviter les conflits. Tout contrôler pour garder la tête hors de l’eau. Procrastiner pour ne pas se confronter à la peur de rater. Ce sont des réponses. Des stratégies. Elles ont un coût, oui. Mais elles ont aussi une logique. Et on ne désactive pas ce genre de protection en la brutalisant. On n’éteint pas une alarme en criant dessus. Il faut d’abord comprendre ce qu’elle garde. Ce qu’elle évite. Ce qu’elle empêche, peut-être, mais surtout ce qu’elle a longtemps permis. Alors on questionne. On fait de la place à ce qui semble incohérent, pour en déchiffrer le rôle. Et doucement, on construit autre chose. On ne se débarrasse pas d’un mécanisme de défense : on lui trouve une alternative plus juste. Parce qu’un jour, ce qui vous a protégé pourrait bien être ce qui vous empêche d’avancer.


 
 
 

Commentaires


bottom of page