Pourquoi parler ne suffit pas ?
- Elian Vermeulen
- 1 mars
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 sept.
Oui, parler peut faire du bien.
Exprimer ce qui pèse, poser des mots sur ce qu’on traverse, c’est parfois un premier soulagement. Une respiration. Un début. Mais ce n’est pas parce qu’on a parlé… qu’on a changé.
On peut tout dire et rester au même endroit. On peut tout comprendre et continuer à reproduire les mêmes schémas. Parce que mettre en mots ne suffit pas à mettre en mouvement. Parce qu’analyser une blessure ne suffit pas à la refermer. Ce qui transforme, c’est un autre type de dialogue. Un échange où l’on est écouté avec précision, mais aussi questionné avec exigence.
Pas des questions pour meubler. Des questions qui grattent, qui recadrent, qui déplacent. Des questions qui obligent à regarder autrement. À aller là où ça résiste. C’est parfois une seule question, bien posée, qui ouvre une brèche, qui casse un automatisme, qui allume une lumière. Et autour de ça : des outils, des exercices, des supports concrets.
Un cadre pour penser, mais aussi pour faire. Et un accompagnement qui continue entre les séances, pour que le travail s’intègre, s’installe, prenne racine.
Alors non, il ne suffit pas d’en parler pour aller mieux.
Mais c’est parfois en parlant autrement, dans un cadre structuré, qu’on commence enfin à avancer.






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